Festival de Théâtre de Piano di Sorrento

Qui sommes-nous ?


Amour du théâtre, apprentissage de la langue française, liberté de créer

Telles sont les trois valeurs portées par Anna Rossini, alors professeure au lycée Mario Pagano de Naples, quand elle crée, il y a plus de vingt ans, le festival de Piano di Sorrento dans le sillage du Réseau Artdrala.

Anna Rossini

Anna a voulu prendre un peu de distance: les règles imposées par le Réseau lui apparaissaient comme trop contraignantes.

Elle a voulu prendre le large !

Ainsi, première décision : il n’y aura plus de clause restreignant la taille des troupes et la durée des spectacles. Et comme la mairie met tous les lieux de la petite ville à disposition du festival, c’est à chacun de trouver la forme et le lieu qui correspondra à son projet.

Être libre pour créer.

L’association des Amis de Piano, créée il y a deux ans, s’est donnée pour mission de pérenniser l’œuvre d’Anna Rossini, en donnant des statuts officiels et une plus grande visibilité à cette manifestation absolument unique en son genre par sa taille et ses objectifs.

Les buts concrets que nous poursuivons quand nous sollicitons de tels appuis ?

Il y en a au moins cinq :

  • obtenir des pouvoirs publics ( Ambassade de France à Rome, Institut Français de Naples, Ministère de la Culture, de l’Éducation Nationale, Secrétariat à la Francophonie, Cité Internationale de la Langue Française, Secrétariat à la Culture de la Région Campanie) la reconnaissance officielle pour cette manifestation hors-norme et en particulier pour l’engagement totalement original, généreux et enthousiaste  de la municipalité de Piano di Sorrento à nos côtés depuis vingt ans ;
  • associer dans ce festival des établissements universitaires notamment italiens et impliquer davantage les  initiatives locales visant à renforcer la diffusion de la culture française en Campanie
  • équiper le festival de matériel technique pour répondre à toutes les demandes ;
  • payer nos maîtres de stage, qui sont pour l’instant juste défrayés ;
  • baisser le coût du voyage et de l’hébergement pour les jeunes dont le niveau de vie est plus bas.

MAIS… le Festival n’a qu’un défaut : celui d’exister depuis vingt ans en s’autofinançant sur la modeste adhésion versée par les participants, et cela sans subvention aucune !

Comment, dans ces conditions, espérer obtenir de nos partenaires autre chose que des remerciements ?

Seule Brigitte Macron, pour l’instant, par la voie du Secrétariat de l’Élysée, a manifesté son soutien dans une lettre officielle exprimant son plus vif intérêt pour un événement qui conjugue son attachement pour le théâtre et pour la défense de la langue française. Nous attendons toujours la réaction des services qu’elle a sollicités en notre faveur.

Nous sommes trois responsables.

Bertrand Chauvet (président des Amis de Piano) et Julien Dieudonné (secrétaire des Amis de Piano) sont, ou ont été, tous les deux professeurs de théâtre en classes préparatoires. Bertrand était des premiers à venir. Julien continue d’amener ses étudiants de khâgne et d’hypokhâgne à Piano et d’y donner des spectacles.

Nicole de Paleville (trésorière des Amis de Piano) bilingue italien, assure les relations avec la municipalité de Piano et les différents partenaires.  Elle se charge de l’organisation du festival  au niveau du recrutement des troupes, de l’hébergement et du programme.

Anna Rossini est Présidente d’Honneur et nous prête main forte.

Dott. Giovanni IACARINO, Nicole de PALEVILLE et Bertrand CHAUVET

A côté de ces quatre-là, vient la cohorte des amis et des fidèles.

Marie-Pierre Watremez, spécialiste en acrogym et en art du cirque, qui s’est longtemps engagée aux côtés des gamins des rues de la ville de Timisoara, assure la coordination des ateliers du matin. Anaïs Tobelem enseigne l’art du clown, Luca Lombardi, ancien de l’école Marceau, donne des cours de mime, Jonathan, Amandine, Leila, le Canadien Philippe, Fernand le clown marcheur, Marius, Olivier, enfin Valentin et Julien qui immortalisent le festival, jusqu’aux plus jeunes, dernières recrues, fraîches émoulues des conservatoires, Gabrielle, Dima, Fatou, jeune danseuse, animent des sessions d’improvisations théâtrales ou de danse.

Françoise Babits, ancienne professeure de théâtre au lycée français de Vienne en Autriche, participe à l’orientation des jurys décernant les prix (la tradition de Piano di Sorrento veut que toutes les troupes reçoivent un prix saluant l’aspect le plus méritoire de leur travail). L’école française de Naples, Maristella Alberino, Marina Catalano, Mira Cucinschi, Lavinia Georghiu, Magalie Pollet, Gabriela Pavel, Nick Weisz ne manquent pas de nous proposer chaque année leurs nouvelles créations.